Guénane en 1967.
1967 1974 2014 2020 2022

 

En poésie, Guénane a publié:  

2024

Sourcellerie, Editions Rougerie, mars 2024.
Pour les 55 ans de Résurgences, juin 1969, Editions Rougerie.
 
 

 

Je bois à ma source
elle rit
sourcellerie
source sorcière de ma mélancolie.

 

Imiter le fleuve
avancer sans attendre de réponse.

 

Sourcellerie fleuve-océan en rade de Lorient.  

 
 
"...Pour remonter à la source il faut emprunter le fleuve qui "draine les souvenirs" ... Petite musique intérieure... "L'univers niche / dans des miettes de poésie fluette"...Un destin individuel se forge aussi par les mots..."
Pierre Tanguy, septembre 2024. Il fut journaliste, il est écrivain et poète de Bretagne. Lire dans Des Sources et des Livres, les lectures de Pierre Tanguy
 
"... Toute poésie se soucie d'une origine, d'une source. Toute poésie se meut en sorcellerie... Profond travail intérieur, dans une quête de mémoire...tressage d'une douce mélancolie..."  ( Extraits de la revue Rose des temps)
Patrick Picornot, poète déclamateur parisien, animateur de l'Association Parole & Poésie et de la revue Rose des temps, septembre 2024.

"...Magie, sorcellerie, j'ai lu, relu Sourcellerie en entendant rouler en moi chaque note de la Moldau de Smetana..."
Corinne d'Agon de Lacontrie, professeur de solfège et chef de chœur durant quarante ans. 27 août 2024.

"… Livre très bien construit. On y entre par paliers et peu à peu le courant s’amplifie et nous emporte. On se laisse embarquer par le flux. Avec ces moments de calme dans les courbes, là où les gerris inventent leurs étranges sautillantes chorégraphies. Le dernier texte, en prose, est très beau. Tout est dit. Il nous incite à reprendre la lecture dès le début et c’est une belle façon de boucler la boucle. C’est un plaisir de lecture."
Jacques Josse, poète, éditeur de Wigwam. Il a dirigé la collection Piqués d’étoiles aux Ed. Apogée et la Maison de la Poésie de Rennes. 20 juin 2024.

"… Un livre enchanté et enchanteur... On s’y laisse aller sans penser, porter au fil des vers, ravir par une grâce exquise qui émane, telle une fragrance, d’une grande simplicité, d’une immédiateté de la métaphore toujours surprenante, toujours ancrée dans le vécu, dans l’interrogation existentielle de tous les jours sur nous-mêmes, sur l’autre, sur ‘ce monde qui chavire’... La source est là – et la magie aussi: c’est l’évidente ‘sourcellerie’."
Dana Shishmanian, poète d’origine roumaine, membre du Comité de la revue Francopolis, juin 2024.

Guénane/ Sourcellerie/Lecture de Marie-Hélène Prouteau "...Sourcellerie offre une longue dérive méditative...Le recueil prend la forme d'une remontée pure vers la révélation originale des lointains de l'enfance... Une belle leçon d'attention fervente au monde et d'exemplaire liberté...laissons-nous porter par cette poésie sorcière pour opérer, chacun notre remontée du fleuve et de ses révélations existentielles." Marie-Hélène Prouteau est critique littéraire et écrivain, elle a la sensibilité d'une exploratrice songeuse. Lire l'intégralité sur le blog de la revue Terres de Femmes, 22 mai 2024.
   
"Un vent de poésie souffle sur le Finistère". J-M Pinson présente le dernier ouvrage de G Le Gouic, P Moazon, G Baudry, P Tanguy et... Sourcellerie !
 Il se laisse emporter "La poésie ne connaît pas de frontière.  Le pays de Lorient n'est pas loin de notre Finistère... il s'est laissé porter par le fleuve, de la source à l'océan."

Jean-Marc Pinson, journaliste à Ouest-France Quimper, dimanche 28 avril 2024
Chamane (bien plus que sorcière) de la nature, Guénane donne joie et beauté à la sensation poétique... elle tresse sa propre langue sans artifices... Preuve qu'une telle poésie est rare et universelle : la simplicité devient la complexité, pour connaître l'intensité de ce qui est... la joie de créer devient intuitive et prégnante en une écriture d'exception."
 
"...Doux parfum d'antan des vrais livres à découper... Une mélancolie charnelle, empreinte pour moi d'une forme de saudade..."
André Jolly, franco-brésilien, spécialiste de l'art contemporain au Bénin, avril 2024. (Précision : mot portugais intraduisible, la saudade fait mal mais on l'aime.)
 
Guénane sur le fleuve de la vie ( linternaute.com )

"...Une écriture rare. Discrète, impitoyable et non sans humour, elle fait entendre le concerto déconcertant de l'océan humain. ... Ce livre - comme ses autres - devient le fruit de la découverte empirique et de la réflexion...Son apesanteur   répond à la lourdeur du monde..."
Jean-Paul Gavard-Perret, poète, critique littéraire et critique d'art contemporain.

"...Il faut oser les sauts arrière / dans l’étoupe des souvenirs, Guénane dans son dernier livre va puiser sa sève à la source du Blavet. Ce fleuve qui l’a vue naître est son fil d’Ariane pour remonter le labyrinthe de sa mémoire... il lui a permis de s’émanciper, de se construire en sautant les écluses de l’interdit, des convenances et de la morale pour gagner les eaux aventurières du large... il est le viatique de son écriture. Son eau et l’encre de ses textes s’entrelacent et sont complices de sa mélancolie donnant du swing à son poème ponctué d’ironie où affleurent les jeux de mots et les iris du fleuve rejoignent les iris de son regard sur son passé et notre monde…"
Extrait de Géographie de la mélancolie. Alain Le Beuze, poète, avril 2024. Un article dévoile toujours un peu son chroniqueur.

"… Sourcellerie a ravivé mes souvenirs. Le rythme des marées m’a bercée… je le sens encore directement sur ma peau…"
Marie Thamin, artiste à fleur de rêves, avril 2024.

"J'ai ouvert le recueil et n'ai pas lâché le fil d'Ariane, ce fil qui vous a permis de suivre, sans vous perdre, les méandres du fleuve et de l'enfance, comme vous l'écrivez si justement, et qui vous permet, aujourd'hui, d'avoir cette distance et cette mélancolie qui teinte, d'une douceur toute automnale, votre regard sur le passé et votre vie en général.

Une phrase, un fil... Yves Loisel, chroniqueur littéraire ER toujours attentif, et biographe, 8 mars 2024.

 
"La mélancolie serait-elle la mère de la poésie ?  Elle règne sur la source d'où coule le fleuve des mots...  Sourcière de l'œuvre que porte le mémoire, mais avec un peu d'humour dans l'eau froide."
Gilles Plazy, poète, essayiste, plasticien... Il a tous les talents avec humour, 2 mars 2024.

 
"...Non, pas le spleen, la neurasthénie, les papillons noirs, dans Sourcellerie la mélancolie tient de la grandeur de l'esprit..."
Jean-Pierre Causse, angliciste auteur du Dictionnaire des Vrais Amis, 2 mars 2024.
   

2022

Pas de Côté, Editions Sauvages, collection Askell, 2022.

  
Le Printemps des Poètes aime rebondir, il a bien voulu accueillir ce Pas de côté.
http://www.printempsdespoetes.com/Pas-de-cote
 
"... Faire un pas de côté, c'est d'abord aller voir ce qui ne saute pas aux yeux... Les chemins de Guénane sont faits de terre et de sable... Attentive, elle médite... La rencontre avec la nature est une rencontre avec elle-même... Et, sans faiblir, il s'agit de persévérer..." Pierre Tanguy, écrivain et poète grand lecteur, octobre 2022.
Lire l'article dans : Pierre Tanguy I Lectures I Recensions
ou la revue Diérèse.
 
"... La poésie s'amuse, ondule, frôle, dételle les entraves, jaillit, revitalise, cimente les affres...Étrange ballet entre les enchantements et l'œil vivace ( ou vorace ) du poète toujours à l'affût."  Gérard Paris, chroniqueur attentif et poète, août 2022.

"C'est une plongée dans la nature sauvage des bords de mer bretons, où la métaphysique côtoie au sens propre la physique des rochers, des vagues, des arbres et des grands voiliers du ciel... pour vous ramener aux interrogations essentielles sur votre humanité vraie, sur notre avenir à tous sur terre..."

Dana Shishmanian, poète, revue Francopolis, septembre 2022.

"C'est un recueil qui témoigne d'un certain recul...La poète disparaît dans tout ce qui l'entoure et l'environne... L'océan omniprésent demeure un énorme réservoir à méditation... C'est la poésie entre tripe et coeur...Espoir et beauté résument ce nouveau recueil de Guénane."
Jacques Morin, Jacmo, s'est laissé aller au pas de côté dans son Dia, Décharge 195, septembre 2022.

 
"...Lecture apaisante, contemplation et réconciliation, un régal..." Cécile Carpentier, fine musicologue, septembre 2022
 
En écho, en réponse, "Grève et sa dentelle d'écume", petite aquarelle de Nicole Canihac, lectrice talentueuse
 
"... J'ai franchi ce Pas de côté avec bonheur... J'aime à me laisser emporter par votre poésie, vos mots... Quelques petits nuages en écho."
Patrice Bénassy, artiste rochelais qui cherche dans la vie des "présences silencieuses", 27 août 2022.
   

"
... Marcher pour se rapprocher de soi-même, de l'essentiel... En faisant ce pas de côté vers des chemins parallèles, Guénane nous invite à perdre le fil, à chambouler tout bon sens... Comme souvent dans ses ouvrages, elle sait se trouver au point de jonction exact entre les mondes animal, végétal et minéral, avec en plus l'humilité et l'intelligence à la fois de Passer sa vie à apprendre à vivre."
Denis Heudré, poète, extraits d'une note de lecture partagée sur Babelio, juillet 2022.

"...J'ai pris le temps de lire et savourer "Pas de côté". J'y ai retrouvé cet accent, ce ton qui vous est propre, un timbre bien particulier qui vient aussi du corps à corps que vous entretenez avec les mots. A cet égard, votre recueil est, ici et là, comme un écho à d'autres ouvrages tels "Les Yeux d'Argos", "Poing d'ombre"... Signe d'une belle cohérence dans votre parcours et vos préoccupations. J'ai aussi aimé la bibliographie commentée en fin de volume. Elle offre un éclairage pertinent sur votre univers. Enfin j'ai gravé dans ma mémoire cette question que vous posez : "Pourquoi vouloir laisser des traces?" Quelle question !  Elle peut plonger le lecteur dans des abîmes de perplexité et de méditation ! ..."

Yves Loisel, biographe et journaliste ER. Longtemps il chroniqua au Télégramme avec lucidité. 12 juin 2022.

"... Oui, pourquoi aurions-nous toujours les pieds sur terre ?... Plaisir de lire ces poèmes joliment accompagnés d'images... Faire un pas de côté mais bien choisir le côté si le chemin va en corniche au-dessus de quelque abîme, à moins d'être doué d'une paire d'ailes..."

Gilles Plazy, poète qui, en ses riches heures, s'élance entre ciel et océan. 16 mai 2022 à 19 h 14.

 

Patagonie secrète / Patagonia secreta, Editions Travesías, février 2022.

 
Quand les continents se rejoignent :
"Bel objet. Bel hommage au peuple Tehuelche au travers de cette légende et magnifique évocation des lieux où ils vécurent... Des souvenirs parallèles remontent. En Namibie, les Bushmen ont gravé et peint sur les murailles des vallées... ils ont laissé l'empreinte obstinée d'une civilisation que les envahisseurs ont anéantie en quelques dizaines d'années...Merci pour ce précieux livre et le voyage qu'il a suscité dans l'archéologie de mes souvenirs..."
André Jolly, spécialiste de l'art contemporain au Bénin et commissaire d'expositions, 21 avril, 2022.

 
"... Publier des livres qui cartonnent, quelle bonne idée !..."
Note d'humour de Gilles Plazy, poète, essayiste, critique d'art, plasticien... 13 avril 2022 à 19h05.

"... Merveilleuse simplicité, typographie agréable. Original, ce nouvel opus attire l'œil. Il a bien des charmes ! J'ai appris l'existence des Tehuelches et des calafates. Encore un livre qui sort de l'ordinaire, ce qui fait du bien. Ces immensités vous conviennent et vous savez trouver les mots pour en parler..."

Yves Loisel, journaliste-chroniqueur littéraire ER et biographe de Xavier Grall, Louis Guilloux, Michel Mohrt, 11 avril 2022.
 
"... J'ai pris grand plaisir à lire cette mythologie des Tehuelches... J'aime l'imaginaire et la poésie de ces contes, particulièrement quand " l'être suprême", d'un preste moulinet, déchire l'obscurité...le soleil était né... Enfin, ces Nuages, fabuleux nuages où Teo, UNE nuage, s'est assoupie dans les nues, c'est magique !"
Patrice Benassy, artiste peintre à La Rochelle, lumineux laboureur d'estrans et de nuages, 5 avril 2022.

Patrice Benassy, acrylique sur toile, avril 2022.

 

2020

Pierres de Silence,  2020.
Livre d'artiste, texte accompagné de cinq monotypes de Marie Thamin.

 

Que ce soit la pierre ou toi
la solitude ne s'invente pas

2019

Ta Fleur de l'Âge, Éditions Rougerie,  juin 2019.
pour fêter Résurgences, juin 1969, Editions Rougerie.

 

 

 

 

Chacun sait au fond de lui

combien il a vécu de vies
combien de fois il a fleuri.

 

Ecrire c'est faire des vagues

incohérentes  complices...







2020
 

" Clin d'œil océanique " de Cécile Windeck.
Artiste-peintre à Vienne, elle aime laisser entrer les mots dans le souffle de son univers mouvant.



"… Faire vibrer ce qui résiste encore…
Il faut savoir faire avec ses démons coriaces tout en rêvant de couper les ailes aux pendules. Ou si l’on préfère, changer d’heure, passer de celle d’avoir été à celle de perdurer avant que les temps d’apocalypse enserrent.
Avec un peu de chance nous partirons avant. Et avec un peu plus encore, la poésie pourrait changer le monde. Humains, mes semblables, frères et sœurs d’un même lit défait, encore un effort. Il suffirait à chacun de lire quelques pages qui consentent à l’existence. Celles de ce livre de folle sagesse par exemple. C’est une petite merveille."
Jean-Paul Gavard-Perret, le 28 octobre 2019 à 8h07.

 

"L'œuvre de Guénane, à l'image de sa vie, développe plusieurs identités successives... Dans ce dernier recueil, elle effectue un bilan, comme un état des lieux avec quelques points d'ancrage... Fuyant l'emphase et les enluminures... elle suit sa voie... montrant au plus profond d'elle-même ce vitrail bariolé: l'essence fondamentale de l'être..."
Gérard Paris lit et chronique avec plaisir. Sa note est parue dans Le Journal des Poètes, rubrique A livre ouvert, septembre 2020.

"Femme et poète, Guénane porte une voix originale dans la création poétique bretonne. Elle peut aussi bien vous parler de la Patagonie que des îles bretonnes, mais, de recueil en recueil, elle distille subtilement des messages de sagesse. Et c'est à nouveau le cas dans son dernier livre... Hymne à la vie...à la poésie..."

Pierre Tanguy, écrivain, poète, aime le vécu, la vie l'inspire, il scrute. Sa note de lecture est à lire dans Recours au poème, 20 décembre 2019.

"Ce livre marque de la meilleure façon une présence et une fidélité assez exceptionnelle à un même éditeur ( fidélité non exclusive ! ) Souffler sur les derniers feux... cette perspective n'entraîne aucun apitoiement sur son sort... ce qui frappe c'est la vigueur de l'expression..."

Claude Vercey, I.D n° 837 de Décharge, 20 août 2019. Voir le lien dans Revues.

"...Beau recueil qui sent l'édition à l'ancienne... La vie s'arrête à seize ans... heureusement on peut avoir plusieurs fois seize ans... C'est la seule façon de rester vivant, dans l'intensité et le mettre en pages est une caution d'authenticité réconfortante..."

Jean Emelina, universitaire niçois ER, essayiste, romancier, 31 juillet 2019
 

"D'abord le plaisir - parfaitement démodé - de découper les pages et de savourer le bruit du papier qui s'ouvre à la curiosité... J'ai refermé Ta fleur de l'âge avec l'envie de reprendre d'autres recueils, tant ils semblent se répondre, s'interpénétrer... Comme si d'un livre l'autre, l'un annonçait l'autre... C'est dire, je crois, que vous avez fait œuvre poétique... Poésie forte, riche... contours précis marqués parfois par l'audace... dernière page bouleversante..."

Yves Loisel, journaliste ER et biographe. 20 juillet 2019.

 
"... Rougerie, beaux livres à découper, typographie à l'ancienne... Dans cette suite de poèmes, le hic et nunc s'instaure en diluant l'instant dans le temps hors mémoire... La poésie chante le blues... Le soleil et l'océan sont là, avec nous, pour nous, dans l'harmonie... La fleur épanouie de l'âge n'est pas de celles qui fanent..."
Gilles Plazy, poète, écrivain, essayiste, éditeur... 16 juillet 2019.

 
"... A chaque page j'ai réfléchi avec délectation... Je retiens cette belle définition : Poésie / infini métier à tisser /  le textile de nos vies. A relire et relire sous mon olivier...
Jean-Pierre Causse, angliciste, 15 juillet 2019.

2017

Ma Patagonie, La Sirène étoilée, novembre 2017.
Illustrations Gilles Plazy.

 
Patagonie est un mot qui résonne comme un étrange lointain. 
Chacun porte en lui des espaces qui le lient, le relient ; à chacun sa Patagonie.
Le loin demeure ce lieu mystérieux, cette lueur magnétique qui palpite au plus profond de nous.


A l'Ivraie, turbulent et dynamique café librairie de Douarnenez, on lit même de la poésie. Les 1er et 15 juin 2019, le Collectif 30 minutes d'insomnie a ouvert l'air de la baie au vent de Ma Patagonie. Deux voix et une contrebasse en juste résonance, Jacques Vincent et ses amis ont osé.
https://30minutesdinsomnie.com/2019/06/24/guenane-ma-patagonie-2/


Le Collectif 30 minutes d'insomnie au complet.

 

"... Guénane pointe du doigt les menaces qui pèsent sur ce territoire... les périls d'aujourd'hui et les turpitudes contemporaines... elle ne verse jamais dans la poésie dite engagée... elle nous dit d'abord sa Patagonie intérieure... très loin de l'exotisme et plus proche de l'écologie intime..."
Pierre Tanguy sait les secrets des lieux et des êtres, il sait les bords du monde et nos abîmes. Sa note de lecture est à retrouver dans le numéro de juillet 2018 de la revue Hopala ! La Bretagne au monde.

"...Ce recueil poignant est un hommage à une terre et à ses habitants disparus... L'auteur s'incline avec humilité et une grande sensibilité... sans tomber dans l'aveuglement d'un romantise exacerbé... sa lucidité est vive et aiguisée comme le vent d'été austral..."

Cathy Garcia ( qui a presque tous les talents ) a écouté mugir les mots de Ma Patagonie. Lire sa note de lecture sur son blog aux mille tiroirs, dans Littérature, poésie et autre. 25 mai 2018.         http://cathygarcia.hautetfort.com/

" ... Un recueil si pur... Vouloir tenir le cap sur la route de nos rêves... Le monde a besoin de la beauté, ce recueil lui en insuffle..."

Filomena Iooss, professeur à l'université de Nice et Présidente de l'Association Brasil Azur, 17 avril 2018.  www.brasilazur.com

«...Guénane revendique une place parmi les solitaires, ceux et celles qu'elle désigne comme " les rêveurs de rupture", voire " les soiffards d'horizon "...»

Claude Vercey, poète, chroniqueur, dramaturge, a pris  la route de la Patagonie sur radio Grandciel, samedi 27 janvier 2018 (à partir de la 32ième minute).

"...C'est une ode à la liberté... Guénane ne se contente pas de décrire... Elle entend aller plus loin que les apparences... C'est un carnet de bord de son exploration..."
Lucien Wasselin, chronique à lire dans la rubrique Revues à Texture, janvier 2018.

"... Cette Patagonie-là vit, elle touche au cœur tant est perceptible l'envie, le plaisir de partager...
Claude Lafaye, ami du poète Armel Guerne et légataire du cinéaste Abel Gance, 26 décembre 2017.


"... Du souffle, de belles formules sans oublier le côté grinçant... En ces temps maussades, ça m'a fait du bien de lire cette Patagonie-là..."
Olivier Rougerie, éditeur, 15 décembre 2017.

"... La poésie est décidément votre "lieu", votre univers littéraire. L'Amérique du Sud, comme les îles, vous va comme un gant, dirait-on... Leurs marques sont en vous, vous êtes imprimée... Curieux, la poésie que vous publiez chez Rougerie est plus personnelle, intime.... Double face..."  
Yves Loisel, journaliste ER et biographe, 29 novembre 2017.
 

Tangerine éclatée, La Porte, 2017.

 
Tangerine couleur flamme
mandarine éclatée
neuf quartiers
neuf îles
ensemble  éparpillées
l'océan chahute entre elles

 
Une île a toujours l'air tombée du ciel
jetée par lubie divine.
 
Du Lot, Cathy Garcia Canalès entend aussi l'appel océanique et enlace sa voix un peu lasse aux îles açoriennes.

"... Fille de Vulcain et de Bachelard, Guénane entame sa symphonie entre l'air, la terre et le feu...elle évalue l'importance des mémoires empilées, bosselées et assoupies...Mais outre l'angoisse du provisoire, Guénane a saisi en poète les symphonies du paysage..."
Gérard Paris a croqué Tangerine pour La Rose des Temps, avril 2018.

"... Guénane évite la poésie touristique ou descriptive... Elle sait écrire de façon imagée la nature par l'élégance de sa poésie... Elle s'intéresse à la réalité pour la transfigurer..."
Chemin de lecture de Lucien Wasselin à retrouver dans la rubrique Revues à Texture, janvier 2018.

"... Minutie du regard, désir de saisir le réel dans la plus grande simplicité, métaphores creusant la matière...chamaillerie géographique entre l'eau et le feu... c'est un peu la fable de notre existence, danser au-dessus du volcan..."
Alain Le Beuze, poète, 31 décembre 2017.

2016

Atacama, La Sirène étoilée, septembre 2016.

 

Nos traces ont-elles une mémoire sans fin ni fil ?  Guénane a sillonné deux fois les Andes arides, le désert d'Atacama, à trente-cinq ans d'intervalle; un désert aussi mouvant que les souvenirs. L'émotion d'un retour est un subtil stimulant.

Il faut que le passé se tapisse pour laisser le surnaturel entrer et succomber encore au vertige d'un chef d'œuvre naturel.

Atacama est lisible sur Calameo :
Entendre la multitalentueuse Cathy Garcia.  Dans sa voix sans emphase s'étend l' Atacama.
https://youtu.be/MaVjpmUf6jQ

"... C"est sec, salé, vivant...Voyage sur le fil. Tout cela me parle..." Jacques Josse, poète, décembre 2017.
 

"...A qui s'adresse donc cette voix de carnet de croquis? Pas à moi frontalement et je m'y suis pourtant pris. Le poème m'a toujours repris à lui, proximité et distance alternées, par le tissage serré des mots, la profusion et la rudesse... Atacama secoue bien l'organisme..."
3 novembre 2016, Nicolas Le Golvan. Ecrivain poète en tous genres littéraires, il a publié un surprenant Psaume des Psaumes qui vous ligote malgré vous, à La Sirène étoilée en 2015.

"...Force et justesse, on a l'impression de parcourir l'Atacama. On est pris de vertige, à la fois envoûté et dérouté... Les illustrations sobres de Gilles Plazy accompagnent avec cohérence les textes prégnants, poignants... Hébétude, béatitude, l'éternité en raccourci, au bord sans bord de "l'origine du monde "...
22 octobre 2016, Frère Gilles Baudry, poète. Dernier recueil paru, Sous l'Aile du jour, Rougerie, mars 2016.

"...Le désert, à croire que vous y êtes née... Rien de ses réalités ne vous échappe...
Vous avez écrit là un chant puissant, à la mesure de ce géant... A quand une signature sur les pentes d'un volcan ?  Votre livre mériterait de s'exporter...
"
Yves Loisel, ex chroniqueur et biographe, 20 octobre 2016.
 

"...La voyageuse nous fait pénétrer dans " les strates du temps ". Désert d'Atacama, un livre ouvert que déchiffre la poète à l'écoute de cet animisme relié aux êtres et aux forces de l'univers...Les mains dans le sable, le regard dans les étoiles, Guénane nous livre ici un recueil où d'anciennes douleurs se mêlent à la sérénité sidérale..."
Marie-Hélène Prouteau, romancière, poète, essayiste, pour Terres de Femmes, la revue numérique de la poète Angèle Paoli, le 17 octobre 2016.
Lire l'intégralité  dans le N° 143   http://terresdefemmes.blogs.com

"...L'Atacama et ses teintes surréalistes...La jeep dans le sable brûlant, le Padre Le Paige et ses momies en attente dans des corbeilles... Merci de me replonger dans un passé qui m'est cher, pour ce pouvoir de jongler avec les mots et exprimer aussi fort ce que j'ai ressenti, vécu, au Chili. Merci de l'avoir fait pour moi..."
C.P. Barcelone, 15 octobre 2016.
 

"...Guénane nous entraîne à travers l' Atacama...sur ce chemin nous la suivons et plaçons son recueil à la Une du jour, sur :   www.dechargelarevue.com  I.D  n° 655  Vision soudaine de l'éternité.  Laissons-nous conduire à travers le désert, les sensations qu'il éveille, l'état étrange de somnambulisme qu'il procure..."
Claude Vercey n'a pas craint le voyage, 14 octobre 2016.
 
"...Replonger dans la sécheresse du silence / les plaintes étouffées..." je vous suis, en confiance... J'aime cette collection - La Sirène étoilée -  à la devise qui vous va si bien : A l'ordinaire nul n'est tenu - Oui,  en toute vie des parenthèses ne cessent de palpiter et j'aime celles que vous ouvrez..."  
Yves Perrine (qui n'aime pas être mis en lumière mais œuvre pour la poésie depuis presque 20 ans ) 5 octobre 2016.
"... Ce qui frappe dans ce recueil, c'est la force des mots, un réel pouvoir, ils sont des armes, des rayons X... Ici l'écrit crie plus fort que les images..."
J.P.Causse, angliciste, 19 septembre 2016.

 

Le Détroit des Dieux, La Porte, août 2016.

 
Les Dieux pleurent-ils ?
Ils devraient.
 
Chaque heure invente l'avenir
dans quel sens vont ici les aiguilles ?
 
Mer  Océan
rien n'explique les couples improbables
la magie aime l'inconciliable.


"Ce nouveau recueil nous entraîne dans un lieu fatidique... une étrange frontière mouvante  qui n'est pas un trait d'union... Recueil original sur la rencontre de deux continents..." Eliane Biedermann, poète, 5 janvier 2017. Elle suit la "Poésie en voyage" de La Porte depuis 1999. 

"... Ce n'est pas une simple évocation du lieu géographique... notations historiques, religieuses, mythologiques... Gibraltar n'est qu'une barrière symbolique entre l'Europe et l'Afrique... On peut donc lire Le Détroit des Dieux de différentes façons..."  Lucien Wasselin, octobre 2016, pour la revue Texture.

"...Cet infini en nous... cette " hostilité magique " à "lire" dans le dialogue cosmique de la lune et de l'océan vociférant, insoumis, insomniaque... jusqu'à ce point d'orgue de fugue en ré " pour une vie meilleure ". "Deux solitaires traînent leur ombre sur l'estran "... Nous, peut-être? les poètes, les artistes savent attendre et contempler jusqu'à l'insignifiant..."
Frère Gilles Baudry, poète, 22 octobre 2016.

"Détroit coincé entre mer plate et furieux océan... Les forces vitales de l'un m'attirent aussi plus que la morne mer presque morte...Vive l'Atlantique !..."
Yves Loisel, biographe, 16 octobre 2016.

 
"Les Dieux ne sont pas à l'étroit dans Le Détroit puisque l'auteur y a du souffle !"
Gilles Plazy, écrivain, plasticien, éditeur de La Sirène étoilée, 5 septembre 2016.

 

La Sagesse est toujours en retard. Éditions Rougerie, mars 2016.

  Subtil sautillant
humour mon bel humour
reste prince et charmant
au coin du sourire
reste en piste pour l'envol
je ne me lime les incisives.
     
"... Le poète s'essaie à l'art subtil de vivre avec soi-même... Sachant que notre seule arme c'est la vie, se servant de l'humour face à la souffrance, Guénane à l'aide de mots ailés, de mots infidèles, s'acharne à dénouer les nœuds..."  Extrait d'une note de lecture de Gérard Paris, parue dans la revue Les Hommes sans Epaules, n° 43, février 2017.

"Hors mode, la poésie de Guénane est d'existence. Etre n'y est pas le simple supplétif à avoir... Le livre devient sans le vouloir le parfait remède à la solitude qui saisit tant de gens égarés...Preuve que la poésie est une forme certes modeste de résistance."
Lire l'article de Jean-Paul Gavard-Perret dans lelitteraire.com  et son interview intempestif  Août 2016

"Réflexions sur l'écriture poétique ou sur la vie ? Art poétique ou art de vivre ( en poésie) ? Les deux à la fois sans doute..."

Lire l'article de Lucien Wasselin dans Revues, juillet 2016,  sur le site revue-texture.fr

"...Guénane se qualifie de "rétive" et signifie que si la sagesse doit arriver, elle arrivera après, lorsqu'elle aura perdu toute énergie, la chose la mieux partagée de ce recueil"  Lire l'article de Jacques Morin dans Revues, Décharge 170, juin 2016

 
"Souviens-toi quand tu trébuches / du temps où tu marchais sur le feu"  ...j'aime votre univers, j'aime la surprise que créent les mots, les idées, j'aime " les matins aussi friables que nos coquilles"...des mots simples, ceux qu'il faut...un livre de poésie, de réflexion, un livre qui élève..." Yves Perrine, l'éditeur de La Porte, 16 avril 2016.
 
"...une voix océane muscle le propos...L'âge a son mot à dire et le dit fortement; j'aime..."  Max Pons qui espère voir paraître le n° 100 de la belle Barbacane pour boucler l'aventure, 7 avril 2016.
 

"...C'est un fameux recueil ! Une poésie forte, puissante, surgie (et mûrie) des profondeurs de l'être. Une poésie riche de toute une expérience de vie, un témoignage marqué du sceau de l'authenticité....Un uppercut par page ! Vous ne trichez pas : c'est votre marque de fabrique. Un ton, percutant, une langue, précise, tranchante, concrète et imagée qui n'appartient qu'à vous...Votre recueil donne envie de relire les précédents, ce n'est pas si fréquent..."
Yves Loisel, journaliste ER et biographe, 28 mars 2016

 

2015

Au-delà du bout du monde. Éditions La Porte, septembre 2015.

  Laissez-là toute réticence
c'est une aspiration
soyez prêt pour l'offrande.

L'aube sort son stylet et perfore
la nuit inaboutie.

Sur les portulans autrefois
était écrit en grand : BROUILLARDS
avons-nous depuis appris à voir?
     
"Chaluter les mots", les mots d'un voyage intérieur... en attendant d'être chaluté vers l'inconnu...cette voix océane en attendant l'échéance..." dit Max Pons du pays calcaire, 22 octobre 2015.
«"Au-delà du bout du monde", c'est bien là en effet que vous emmenez votre lecteur et même plus loin encore ! Quel voyage ! Le grand tremblement des Cinquantièmes rugissants et l'immense remuement intérieur qu'il entraîne... Une fois encore j'ai été sensible à ce qui se dégage de votre recueil...il m'a plongé dans un abîme de songerie : "A quand remonte la souffrance du monde ?", "Et vous, quelles traces laisserez-vous ?"...» Yves Loisel, journaliste ER et biographe, 8 octobre 2015.

2014

L'Approche de Minorque. Éditions La Porte, 2014.

 
Minorque se fait belle
quand de l'été elle se débarbouille
se déshabille
et suit le soleil avec ingénuité.

 
Minorque a inventé le printemps de l'hiver.
Les îles troublent les saisons.

 
En nous brûle une geôle
où chacun se sent plus grand que soi
Minorque
tu es plus grande que tu ne crois.

 
Minorque
tu es une mine de points d'orgue.
Calescoves, nécropole préhistorique, 90 grottes.    
     

17 janvier 2015.
"...Cette approche est polysémique...physique,.. intellectuelle...littéraire : la poésie comme moyen de connaissance, d'une certaine connaissance... c'est la beauté sauvage du lieu qui est ainsi captée... la flore ne va pas sans mystère... les amateurs d'archéologie et de ruines sauront nommer les sites... Façon donc pour Guénane de renouer avec des thèmes poétiques comme la mort, les plantes, ou l'indicible... On est loin du farniente, du soleil et de la plage... Une île, certes ; mais une poésie épurée, renouvelée..."

Est-ce parce que Lucien Wasselin, critique, est aussi poète que ses approches sont si minutieuses?
Lire l'intégralité sur le site: http://revue-texture.fr/l-approche-de-minorque.html
 

"...Minorque est pleine de parfums et de couleurs. Dans les îles, bretonnes ou plus exotiques, vous avez tous vos sens en alerte, plus l'intuition, la faculté d'humer les atmosphères. Les îles vous réussissent et vous les servez avec talent. La Porte vous a résolument ouvert de vastes horizons marins et le format de la collection se prête bien à ce genre de méditation/contemplation..."
30 août 2014, Yves Loisel, longtemps chroniqueur au Télégramme. Dernier ouvrage paru; Portrait de Michel Mohrt, Coop Breizh, 2013.

 

Un Rendez-vous avec la dune. Mai 2014, Éditions Rougerie.

 
Quand le doute est fatigué
il te laisse affirmer. 
 
Ceux qui savent jamais ne craignent le silence.
 
Vorace
le cœur prend ses aises
le cerveau se noie dans le bleu roi.
 
On se sent à sa place quand on ne se voit pas.
 
Je flâne
luxe
j'emploie du temps
ses glanes me lustrent.
 
Sauter sans peur
à pieds joints dans sa mémoire.
 
Même toi tu dois
déchiffrer sur toi
ce passé inscrit en braille.
     
Quand La Dune rencontre La Plage de Patrice Benassy, artiste rochelais qui chevauche les estrans et se saoule de nuances atlantiques.
Juillet 2014.
 
    pbenassy.free.fr
"... Poésie et musique étant deux arts proches et essentiels, c'est sur une musique de Satie que j'ai ouvert votre livre. Dès les premières pages/notes de musique, j'ai été emporté par ces touches impressionnistes, le monde hors du temps des dunes et de l'océan... Ces lieux qui accueillirent les débuts de la vie nous renvoient à nous-mêmes..."
Philippe Henry, musicien, 12 octobre 2016.
 
Lucien Noullez, poète belge, critique littéraire, vit de musique, de poésie, de ferveur; il a pris rendez-vous avec la dune.
"Ce fervent recueil rend hommage au silence... ce qui fonde la vie échappe à la parole... Je trahirais ce livre si j'en extrayais, en si peu d'espace, seulement quelques pépites. Il rejoindra tous ceux pour qui la poésie n'est pas un jeu..."
Extrait du Journal des Poètes, 4e trimestre 2015.
 

Pierre Tanguy, poète chroniqueur, a pris Un rendez-vous avec la dune dans sa moisson d'automne:
" Guénane a signé un pacte avec les îles. Elle les décline, de-ci de-là... Si elle a rendez-vous avec la dune, c'est parce qu'elle a d'abord, rendez-vous avec elle-même..."Au jardin de la dune/ à l'école de l'instant/ je cueille l'enfant/ il était temps"... La dune entretient cette introspection. Car la dune est "sonore", car la dune "a des cordes"... Comme pour témoigner de cette petite musique intérieure qui s'empare du poète arpentant son passé..."
15 octobre 2014.

     
" D'où vient cette dune qui traverse le récent recueil de Guénane de la première à la dernière page? De l'enfance sans doute mais aussi du présent...L'occasion de retrouver un contact quasi-charnel avec le monde... Tout cela ne va pas sans gravité ni interrogations... L'être humain entre la terre et le ciel... "prendre racine à l'envers / dans la lumière." C'est toute l'humaine condition qui se dit dans ce mouvement..."
Lire l'intégralité de cet article en ligne dans la Revue Texture, les critiques de Lucien Wasselin, Chemins de lecture, 28 septembre 2014.  Pugnace poète et chroniqueur randonneur, Lucien Wasselin arpente les mille et un chemins des arts.
   

 

Merci à Claude Vercey d'avoir fait un "écart", d'avoir inscrit Un Rendez-Vous avec la dune sur sa voie verte.
"...Le poèmes est serré, impérieux, rugueux: l'expression joue sur les homophonies, roule des allitérations; une impatience mal contenue est sous-jacente, une exaspération que le lieu sait apaiser: il s'agit néanmoins d'entretenir un cœur moqueur, afin d'écharper les inepties: la parole est directe, accrocheuse, ironique: le poème volontiers se fait précepte, le vers impératif..."
Lire l'intégralité dans les Itinéraires de Délestage, ID n° 520 de la revue Décharge, août 2014.
Lire aussi comment Jacques Morin a capté la dune dans Revues, extrait du n° 163 de Décharge.
 

"... Très beau poème de maturité, à lire à haute voix; ce que je fais...L'invite au Rendez-Vous me comble...et puis il y a cette impression style Rougerie, une douce mélancolie. On en redemande!..."  Max Pons de la Barbacane, 8 juillet 2014.

     

« Un Rendez-vous avec la dune.  Ce n'est pas rien l'arrivée d'un livre comme celui-ci !
Avec l'étonnement et le plaisir de l'enfant, je le caresse et lis des poèmes au hasard sans découper les pages. Puis je m'arme d'un couteau et en avant, je suis nourri pour quelques jours... Ensuite, je fabrique une belle boîte toilée pour protéger l'objet, je le fais illustrer par un ami dessinateur. Enfin je lui trouve une place dans la bibliothèque – ce qui n'est pas chose facile – à côté de ses grands frères auxquels j'en profite pour dire bonjour... Un vrai parcours. Mais vous savez comme j'aime votre poésie!

 À la proue d'un crayon
 les interrogations naviguent.
» 
Yves Perrine - 4 juillet 2014.

Que le livre ne meure!  Merci Yves Perrine.  Depuis presque 20 ans il  coud des livrets, ouvre La Porte et la Poésie -part-  en  Voyage...

     

"... Quel contraste avec Copacabana!  On en viendrait presque à vous remercier de nous offrir ce repos contemplatif après le tumulte sentimental du roman!  Qu'il est doux de se poser sur la dune, de se reposer sur l'île ouverte au large, aux rêves et aux pensées!  Voilà, encore une fois, un bel éloge du silence, des îles et de l'introspection...  Avec ces deux livres, vous apparaissez bien comme une mosaïque colorée, un puzzle, bref un être humain, en fin de compte!"
Yves Loisel, journaliste ER et biographe, 16 juin 2014.

 

2013

Clin d'Yeu, La Porte, septembre 2013

  Insula Oya
Insula Gemella

Les imaginations ont fort à faire
l'île manie la langue de pierre.

Jacmo, délicat sous ses lunettes noires, a tout dit en quelques lignes, en voici quelques mots:
"... Les amoureux de la mer y trouveront leur compte, les aspirants insulaires y trouveront leur conte... Ce recueil mouille le regard du continental."
Jacques Morin, Décharges n° 161, février 2014; dernier recueil paru: Sans légende, éd.Rhubarbe; entre les pages 30 et 90, en plein cœur j'ai pris une claque; ce n'est ni une image ni une légende, les mots sont justes et à leur place; il fallait l'oser, pour ceux qui savent que jamais la "saignée" ne s'efface.


" ...Si Guénane aborde une île, c'est toujours pour en creuser le mystère et, d'une certaine manière, pour tenter de résoudre une énigme...face à l'énigme elle questionne...elle distille au passage quelques leçons de sagesse et s'emploie à inventorier les charmes secrets d'un lieu..."

Note de lecture de Pierre Tanguy, poète délicat et critique littéraire minutieux, longtemps chroniqueur à Ouest-France. Novembre 2013.
Lire la chronique dans Recours au Poème, sommaire 76, 28 novembre 2013.


« … J'en ai pris plein les yeux...La rime y est discrète, le murmure ou le chant intérieur sont partout audibles... D'un mini recueil l'autre, on observe la même distance apaisée, on entend le même ton de voix, posé, serein, fort différent des recueils Rougerie où vous partez à l'assaut, brandissant les mots comme d'autres les poignards ou les dagues, prête à pourfendre vos fantômes! Que d'allusions, d'observations dans ce Clin d'Yeu. Même le vieux maréchal a eu droit à un regard! C'est un autre fantôme en traction avant...»
Yves Loisel, amoureux des îles, longtemps chroniqua les Lettres Bretonnes; 7 septembre 2013.
[Dernière parution: Michel Morht, Portrait, Coop Breizh, septembre 2013.  Portrait clair d'un homme à la personnalité complexe, un témoin du XXe siècle, un conservateur dans l'âme qui fait "tousser"...]
 

« … Je lis Clin d'Yeu sous l'olivier et me voilà dans la houle de l'océan, je lis, je rêve, même la traction noire passe le pont-levis, je me dis que cette petite Porte est fuente de felicidad … » Jean-Pierre Causse angliciste méditerranéen, 3 septembre 2013.

 

Sépulture du silence / Sepultura del silencio,  juillet 2013
Edition bilingue franco-espagnole, Littérales - Brest

     

Sculpture de Michel Le Sage.

     
"L'œuvre de Guénane n'en finit pas de s'épaissir, de se diversifier... ce recueil dépasse la confession intime... nous approchons sans cesse du sacré... chemins, rêves et réminiscences se mêlent dans la Sépulture du silence."
Extrait de la note de lecture de Gérard Paris, Les Hommes sans épaules n° 37, février 2014.

 

"... Et je lis en espagnol, double régal... Ce sont des tableaux, vos poèmes, c'est aussi de la musique. Cela me rappelle Picasso qui disait en substance que la peinture n'était jamais de la prose; qu'elle était écrite en vers avec des rimes plastiques..."         J-P Causse, angliciste, 25 juillet 2013.

 

2012

APPEL D'AIR, juillet 2012
Livre d'artiste
texte accompagné de 4 gravures au carborundum et pointe sèche
de Marie-Hélène Lorcy
éditions Thamé.

Une aube embrumée
nous accueille en complices
nous donne le temps d'inventer
la teinte du jour.

 

Sur l'océan toute histoire devient floue
il fait de nous
les espions de l'estompe.

 

Océan
tout s'immole dans ton aquatinte.

 
 
   

Venise Ruse, juin 2012,  La Porte.

La nuit je porte
un masque de chatte
en papier mâché.

 
Venise est de ces secrets
que l'on n'avoue pas même à soi.
Venise
souvenez-vous d'Ys
avant que les bouches d'égout n'engloutissent
vos souvenirs sérénissimes.
   
Gérard Paris, inspiré par la Dogaresse, a chroniqué Venise Ruse:
"...Il s'agit à la fois pour Guénane de fouiller l'histoire et ses masques... toute fascinée qu'elle est par ses attirances et ses répulsions...
Laissons glisser notre regard sur les coupoles, les campaniles... errons dans le dédale de nos souvenirs et célébrons, une fois encore, notre épouse Venise..
."
Revue Littérales N° 10 Litterales sur Facebook.

 
Lucien Wasselin a lu Venise ruse:
"Venise diverse, changeante et insaisissable. Il faut avoir vu Venise pour s'en convaincre, avoir quitté les lieux touristiques, avoir fui ces moments où la foule se presse...pour découvrir Venise qui, comme Janus, a deux visages. C'est ce que fait Guénane avec cette suite de brefs poèmes...Guénane jette les masques..."
A lire dans Chemins de lecture 2013.  Revue Texture

 
"...Proie dans vos mâchoires et vos griffes, votre Venise en sort broyée, déchiquetée, éviscérée...pas étonnant qu'elle cherche à s'engloutir pour vous échapper! Le début assez serein s'efface au profit d'un face à face..."  
Yves Loisel, auteur de deux biographies, Xavier Grall et Louis Guilloux, et de Voix et Visages.
   
"...La périlleuse, la furtive, la libertaire, la radieuse...J'ai peur des masques, je ne sais pourquoi, et Venise me fait peur, pourquoi?..."
 Jean-Pierre Causse, auteur d'un dictionnaire des Vrais Amis Français-Anglais.

 

2011

Les Veines du silence.  Décembre 2011

  - Cécile Windeck

Collection (11x5,5) dirigée par Michel Sottet.

 

La ville secrète.   Avril 2011, Éditions Rougerie.

N'avoir que des adresses provisoires.


Comment faire pour ne pas être
ce que l'on veut que tu sois?
Cette question ne sera lettre morte.


Refuser de s'accorder.
Futur est un mot qui apprend
à parler autrement.


Grandir c'est abandonner
sans oublier dans le fond.


Abandon est un mot d'amour.
Yves Prié et Olivier Rougerie, l'imprimeur et l'éditeur de la Ville secrète, le 22 mai 2010 à Saint-Malo.


Guénane : « La ville secrète »

           Ce n'est pas un hasard si Guénane se présente de la manière suivante : «La ville de Lorient ayant été détruite, Guénane est née au  cœur de la Bretagne à Pontivy».  Phrase qui dit le manque.  «La ville secrète» est  donc le livre de ce manque.  «Exode / Enfant née en exil / amputée de sa Ville».  Mais il faut du temps pour que le lecteur puisse nommer cette ville, ce manque.  L'on sait très vite que la ville secrète est envahie par les nazis un vingt-et-un-juin à dix-huit heures.  Mais de quelle ville s'agit-il dès lors que l'on ne connaît pas la biographie de Guénane?  Peu à peu les choses se précisent au fil de la lecture de ces brefs poèmes; les indices sont jetés comme cailloux tout au long du recueil: il y a une base navale dans la ville, ici quelques vers rappellent les bombardements alliés sur la base et la ville, là enfin une devise, Ab Oriente Refulget (de l'Orient lui vient son éclat), qui laisse deviner le nom de la ville...

          «Toute écriture masque un secret», écrit Guénane, le titre du recueil s'éclaire alors que le nom de la ville est dévoilé trois pages plus loin.  Tout le recueil oscille entre une vision apocalyptique (bombardements, ruines, panzers, crocs, sanctuaire féroce...) et une autre édénique où se dresse une ville de rêve et de paix aux mots exotiques.  C'est sans doute là que la mère a joué un rôle, elle qui aime «ces noms de pluies diluviennes».  Dès lors, Guénane se «souvient» qu'elle est née «sur un matelas d'exil / étrangère à elle-même / orpheline d'une ville qu' [elle ne connaît] pas».  Mais il serait vain de résumer cette suite de poèmes.  Par petites touches, Guénane dresse les ruines de la ville et la nostalgie qui ne l'a jamais quittée mais qui se transforme à l'occasion en révolte: ainsi dans ce poème qui énumère quelques-unes des villes détruites par les guerres.  Une litanie, une «étrange ligne de sépulture»...  Le manque oui, mais un manque qui ne renvoie pas à l'ego, qui s'ouvre à l'universel.

          Dès son premier poème, Guénane a ce beau vers qui vaut définition de la poésie: « l'art d'aller à l'essentiel».  C'est ce qui se vérifie par chaque poème... 

Critique de Lucien Wasselin, poète et chroniqueur -  Revue Texture (Décembre 2012).

 

«...Quand on entend dire: «J'appelle Poésie l'art d'aller à l'essentiel ».

Puis:          « Poésie
                       déchire ta robe pour le pur plaisir
                       d'écrire
                       au près serré de la vie »

qu'on a entendu Yves, prier sur « La Ville secrète », il ne reste plus rien à dire,
on n'a plus qu'à se fondre dans cette ville respirant par tous les pores les ruines de
guerre qui persistent au présent comme de vieilles cicatrices.

                                                « Les années n'effacent pas les ruines
                                                collées aux rétines ».

Comment trouver meilleur lecteur que moi, élevé derrière le cul des vaches dont il
retrouve le parfum de la bouse quand il enlève sa veste?

Bravo, camarade, voilà une réussite de plus à épingler à ta boutonnière... »

 4 Mai 2011, lettre de Jean L'Anselme, poète lucide, chaleureux, cousu d'humour, expert en calembours, 31 décembre 1919- 30 décembre 2011.

 
"...Il y a dans ce recueil une pensée forte, des émotions exprimées dans une langue claire et tranchante...
Recueil solidement construit, qui s'inscrit logiquement dans une oeuvre, en filiation directe avec Poing d'ombre, Un Fleuve en fer forgé...même vos livrets sur l'île trouvent leur correspondance avec ce nouvel ouvrage qui, je l'espère, sera remarqué et lu. Il le mérite amplement..."
Yves Loisel - qui longtemps fut chroniqueur au Télégramme - avril 2011.

 

2010

Hoedic (Caneton). Septembre 2010, éditions La Porte.

  D'île en île
perles qu'on enfile
et porte en sautoir
au plus près du coeur


J'ose Caneton t'ajouter à mes balises.


Au ras des flots la lumière intimide.
 
 
 
Dessin-aquarelle, copyright 1925, Georges Redon.
En toute fleur des dunes
une ardeur intérieure.


L'île est un bouquet revenant de l'enfance.
 
Dénicher les abris sableux
les échancrures nacrées
s'allonger sur la courbe de la Plage Bleue
sentir l'océan lascif vous tourner autour.


Un silence venu de loin
trouve enfin asile en nous.
 
 
   

«... Hoedic, onzième recueil insulaire... petits îlots dans l'océan de l'édition... 32 pages de "poésie en voyage" à glisser absolument dans votre sac.  Qui vient en Bretagne remplit sa cargaison d'images.  Qui vient sur une île bretonne, fait respirer son âme.  Alors, abordez avec Guénane, ces îles subtiles pour "naviguer juste en vous et que ce rien vous éblouisse.»  Denis Heudré (http://denisheudre.free.fr).

"...Ce n'est pas évident d'écrire sur les îles car les poètes sont persuadés que c'est là un "thème" particulièrement poétique!  ...  Je n'ai trouvé dans Caneton ni mièvrerie, ni poetpoèterie, ni lyrisme mou..."  Marc Le Gros, né d'une île, poète en voyage et géographe des oiseaux. Dernier ouvrage paru, 3 Lointains avec oiseaux, gravures de Maya Mémin, Apogée 2010.


"...J'ai adopté d'autant plus aisément votre Caneton que c'est lui-même qui me nourrit à chaque fois que je le consulte.  De votre écriture ramassée s'échappent des concentrés de parfums et des lumières qui font que cette île semble à portée de vue..." Jérôme Gazeau, journaliste.

 
Gérard PARIS
Sensible et minutieux chroniqueur.
Traction Brabant 41.

 


21 poètes de Bretagne, traduction de Rüdiger Fischer, sensible, tenace et compétent.

 

2009

Sein.   Janvier 2009,  Éditions LA PORTE.

Une île n'est jamais sûre d'elle.
Sein
cramponne-toi à la liberté de l'air!

                                                A peine illuminée
                                                l'île laisse les étoiles imposer leur voix.
                                                Ce soir c'est dans le ciel que l'on se noie.


Un phare n'éclaire rien
il parle au marin
confiance sans promesse.
 

 

Yves Loisel - Le Télégramme - 18 janvier 2009. Sur la carte des sens
île tu es femme et le phare
te garde son incandescence.
 
Ses galets sont ses armes et aussi son silence.
    Galet - insurrectionnel - de Ricardo Migliorisi, artiste paraguayen, 1979.
Michel Le Sage, graphiste, 2013

2008

Encre Féline.   Avril 2008,  Petite Collection de l'Autre Rive.

 

 


"Chaque nouveau livre de Guénane contribue à la construction d'une oeuvre vraie, à la fois passionnée et singulière. Guénane nourrit ses textes d'une approche hypersensible du monde qui l'entoure, mais aussi d'une histoire intime aux blessures jamais tout à fait closes. Sa poésie y gagne en humanité, en profondeur et en vérité." Ces mots de Yann Lukas, journaliste à Ouest-France, ont été repris dans le journal pour la sortie d'Encre Féline, le vendredi 18 avril, jour de la Saint Parfait.

 

 

 

           Le Chat choisit la main qui le caresse
            et le Livre l'envie.

            Un mot blesse plus qu'une griffe.
                                             
Un Chat d'Encre Noire, Rougerie, 1993.


Chat, 1976, Ricardo Migliorisi, artiste paraguayen qui osa toujours transgresser.

Masque félin vénitien.

Masqué                                   
agent de tous les secrets
aventurier drapé de solennité
chat voit sans ciller
 ce que sans fin tu cherches.
                                            
Encre Féline, L'Autre Rive, 2008.

 


 

Novembre 2008: Livre Collectif, 40 Lieux, 40 Auteurs, En Bretagne ici et là...  Edition Keltia Graphic

"L'étonnante variété de ces textes est à l'image de la diversité des lieux et des gens qui, chez nous, forge malgré tout une identité commune."
Participation de Guénane: L' ÎLE CHAUVE (Molène).

A Molène pas de clé.
Aucune à espérer
à vous de combler vos vides.

Suivons les veines de silence
l'horizon a tout le temps d'attendre.
                                       
L' ÎLE CHAUVE (Molène), Guénane 2008.
Mon contact: Olivier Cousin, romancier-poète

 

2007

L'Île Subtile.  2007, Éditions LA PORTE.

Île
quand tu ne sais plus
si la pluie d'ici
tombe au dehors
ou bien en toi
tu te dilues.

«...Avec ce huitième livret,Guénane met un point final à la pérégrination poétique qu'elle avait entamée en 1999.  Huit escales méditatives, huit variations sur le thème de l'île ... »
Yves Loisel- Le Télégramme- Septembre 2007

«Chaque nouvelle "île" de Guénane est un petit événement. Il s'agit ici du huitième livret sur l'île de Groix évoquée le plus souvent à l'aide d'un lexique musical...C'est une invitation personnelle adressée au lecteur pour que celui-ci trouve sa propre île, celle que chacun porte au plus profond de soi, et que le vacarme de la société marchande nous empêche trop souvent d'écouter.»
Eliane Biedermann (Revue I.H.V.).


Trouve ton île secrète
ton île subtile
où le silence
tient ses promesses.

 

COULEUR FEMME.   2007, Éditions Rougerie (87330 Mortemart).


«Guénane pourrait être un nom de guerre, tant il est vrai que cette femme, née sur les bords du Blavet, se sert des mots pour batailler...  Son dernier recueil semble être l'aboutissement de ce combat entamé voilà plusieurs années contre les murs qui l'emprisonnent...  Prendre la parole lui a permis d'avoir accès à elle-même, de naître en quelque sorte, d'être enfin et vraiment femme, c'est-à-dire de parvenir à la liberté d'être...  Une poésie forte, loin de toute frivolité ou légèreté, qui trouve ici son aboutissement dans une authentique résurrection.»  Yves LOISEL - Lettres Bretonnes - Le Télégramme - 02 décembre 2007.

Le sol et l'os
la vie valse
la vie vaut
son pesant d'os en mots.

Aimer
c'est choisir avec fougue
la seule entrée
sans gouttière de secours.

Dire c'est dégarnir.

Séduire inclut le mystère des trames.

Guénane (30ans). Guénane (2007).
  1974 2007

 

Assunta, Titien, Venise. Femme
elle aime elle est.
Vierge en Assomption
ses pas l'emportent
vers le septième ciel rouge du Titien.
 
 
     
«...longue et profonde méditation sur toi-même, "Femme interroge ton épiderme", tu t'y excuses et tu passes aux aveux...tu "délies les états de ton âme"... "Ne pas vieillir le faire croire", un réflexe féminin que tu reconnais volontiers : " J'accepte d'être femme depuis le brouillard des temps"
La mer, comme toujours, n'est pas absente dans ce tribunal, tu t'en sers comme témoin.
L'avantage que tu as sur moi c'est que ce n'est pas du tout "con" même quand je t'assaisonne de mayonnaise...»
Jean L'Anselme, poète, dernier recueil paru : Con Comme La Lune , Rougerie 2007.
 
 
Consulter dans REVUES le minutieux et chaleureux article de Gérard Prémel, poète, paru dans Hopala! n°29, juillet - octobre 2008, mais aussi l'article surprenant et bien ciblé de Lucien Wasselin dans Rétro-viseur de juin 2009, avant dernier numéro puisque la revue "poussera son chant du cygne" à la fin de l'année.

 

CLÉS.  Décembre 2007, aphorisme avec intervention originale de Hubert Marceaux. 
              Raretés des Sept Collines. Clé


Collection Raretés des Sept Collines, dirigée par Michel Sottet , chez Jean-Pierre Huguet.
(10 exemplaires numérotés dans un emboîtage 11x6, plus quelques exemplaires H.C. réservés.)Clé

       

 

 

 


 

 

 

 

 

consulter http://www.mano-de-caevel.fr 

 

 

 

 

 

2006

Île?  2006, Éditions LA PORTE.

Murmurer le mot île
et laisser onduler l'énigme.

« ...En finit-on jamais de faire le tour d'une île?  La fascination – l'obsession? - semble intacte,le dialogue permanent...  L'île serait-elle la baleine blanche de l'auteur?... »
Yves Loisel- Le Télégramme-Avril 2006

 

2005

L'Océan te l'apprendra.   2005, Éditions Rougerie (87330 Mortemart) 

Michel Le Sage, graphiste. «Apprenons à déchiffrer
l'heure
la hauteur
la respiration de nos propres marées.»
«Ta présence est en toi
jamais dans le regard de l'autre
cela
l'océan
te l'apprend.»

 

 

 

«Soir où l'on ne sait
si le brouillard monte
de soi ou de la mer.»

Michel Le Sage, graphiste.      


Ouest France 13 mai 05 Capitaine de l ombre Aujourd'hui Poeme No 64
 

Encres de Didier Collobert. Encres de Didier Collobert. Encres de Didier Collobert.
Encres de Didier Collobert.
(Didier Collobert a illustré Baraques du Globe, texte de Didier Daeninckx, Terre de Brume, 2008.)

 

L'Île Frôlée.  2005, Éditions LA PORTE.

Île
est un mot intime
une pulsion
qui s'écrit
entre amis
entre amants   
deux battements de cils.

"Guénane en finira-t-elle jamais de s'adresser à son île...Eternel mystère, que le phare qui apparaît pour la première fois, éclairera peut-être un jour?..."
Yves Loisel. Lettres Bretonnes. LeTélégramme- 12 juin 2005.

 

ÎLE.  2005, Livre d’artiste gravé. Gravure de Jean Claude Le Floch.

 Texte de Guénane.
Gravure de Jean Claude Le Floch.    Atelier Landsable. Octobre 2005.

Île
entre toi et mes cils
un pacte tactile.
Tu m'es une manière
de mer intérieure.

 

2004

Immobîle.  2004, Éditions LA PORTE.

L' immensité devient vite un sentiment
troublant
un étourdissement.



L' océan nous ignore
mais il aime qu' on le comprenne.

Ouest France 1er JUILLET 2004 Michel Le Sage, graphiste.

«… Depuis cinq ans maintenant, Guénane a entrepris d’explorer poétiquement l’île qu’elle a sous les yeux dans le Morbihan…  Jouant des assonances et des images, elle médite, imagine, extrapole, navigue en mots autour de son île…  Un monde dominé par les éléments féminins, qu’aucun phare ne vient éclairer de sa présence masculine. »  Yves Loisel. Lettres Bretonnes. Le Télégramme, 4 juillet 2004.

 

Histoires d'Eaux.  2004 Co-édition Fibres Libres & L'Autre Rive.

30 exemplaires sur papier à base d'abaca avec fragment de papier marbré. Histoires d'Eaux

 

2003

L'idée d'île.  2003, Éditions LA PORTE.

Une île à découvrir?
Vous même.

«Guénane fait partie des poètes qui comptent aujourd'hui en Bretagne. Avec ce petit recueil, elle poursuit sa méditation rêveuse sur l'île. En quelques vers, elle lance une réflexion, une image, un cri ou tout simplement un clin d'œil...»  Yves Loisel. Lettres Bretonnes. Le Télégramme, 11 mai 2003.

 

«Guénane, femme poète au nom mystérieux. Depuis 1999 elle nous parle d’îles. S’agit-il d’îles différentes au large de la Bretagne, ou est-ce cette même « île voisine » qui lui parle intarissablement et à laquelle parfois elle s’identifie ? ...  

Ile
comme toi je m’allonge et j’attends

l’invité transparent irréel
.
 

… La collection «Poésie en voyage» tient ses promesses: notre esprit peut s’évader l’espace d’un recueil poétique vers cette île d’embruns et son éternité.»

Ile
caillou qui ne coule.
             Eliane Biedermann.02/04. Revue Friches. N° 85.

 

2002

Un Fleuve En Fer Forgé.  2002, Éditions Rougerie (87330 Mortemart).

«Guénane nous fait découvrir le décor de son enfance, le Fleuve, la Vallée, les Forges, trois lieux qu'elle ne nomme jamais.»

« Enfance
mot-poulpe
tu le prononces
et tu étouffes.»

 

«Fleuve
perfide écharpe
qui me serre la gorge.»

 

«Vallée goulet  
étouffoir
collier constrictor qui épouse
s'incruste juste
avant l'étranglement.»

«Des pas.
Tant de pas
sans avancer.
Le Fleuve nous aperçoit
s'étonne et passe.»

Front Populaire, 1937, Ecomusée Industriel des Forges d'Hennebont.

Front Populaire, 1937,
Ecomusée Industriel des Forges d'Hennebont.

            
Michel Le Sage, graphiste, 2013  

«Termes durs, précis, implacables. A chaque page le lecteur prend une gifle en pleine figure, sèche, sifflante.
Guénane se bat. Pied à pied. Sans concession. Grâce à une saine vitalité, elle fait entendre une voix forte, elle construit une œuvre solide et surtout, elle se donne la vie.»

            «Née le ... à ... qu'importe!
              Je naîtrai.»


Le Télégramme, 1er décembre 2002, Lettres Bretonnes par Yves Loisel.

«Poésie hauturière.  Naître après la naissance, voilà l'option vitale de Guénane.  Des trouvailles superbes, terribles: "Pour toujours tu es seul sur le seuil de ton enfance"; on entend en lisant "cogner la crosse de l'aorte".  Mémoire ténébreuse qui refuse "la vase molle des soumissions".  Poésie à lire, à relire... » Max Pons, Directeur de la revue La Barbacane, février 2003.

«... Les Bretons sont des taiseux, et il est vrai que le refus de se plaindre et de parler pour ne rien dire donne à la parole une ampleur, une vigueur, au besoin une violence que je retrouve dans votre livre. Témoin ce Fleuve dont vous épousez, en parfaite osmose, l'âme et la vie...  
Un grand mariage "en fer forgé".»
Jean L'Anselme, poète.

«Guénane est une des belles voix poétiques aujourd’hui en Bretagne.  Rougerie, son éditeur, publie d’elle un dixième recueil : Un Fleuve en Fer Forgé. … « On ne repeint pas les lieux de son enfance » dit Guénane.  On ne les repeint pas, mais on les utilise en décor naturel pour ses mythologies intimes. Guénane fait comme le fleuve: elle rattrape dans ses mots l’horizon qui s’esquive.»  Yann Lukas, Ouest-France, 21 août 2003.

«... L’incandescente Guénane, une des grandes voix féminines d’aujourd’hui dont l’éloignement – elle vit au bord de l’océan près de Lorient – et la grande discrétion ne favorisent pas, hélas, la notoriété. Une œuvre à découvrir chez son fidèle éditeur Rougerie.»  Bernard Mazo, Aujourd’hui Poème, février 2002.


Bernard Mazo, poète et critique,1939-2012.

 Les Voleurs de Feu
 

Une île dans le regard.  2002, Éditions LA PORTE.

Île
heure lasse
à elle seule une voile
dévoile l'infini qui passe.


Ne compte pas tes rides compte celles
de l'océan
elles t'enseigneront
la vie éternelle.

«Après île (1999), île voisine (2001), Guénane poursuit sa méditation sur l'île.  De court textes, fruit d'un long compagnonnage, d'une complicité entre l'auteur et Groix qu'elle aperçoit de sa fenêtre.  Une pointe de tourment?  Sans doute, mais le ton, le plus souvent, est apaisé»  Le Télégramme, 13 mars 2002, Lettres Bretonnes par Yves Loisel.

 

2001

Île Voisine.  2001, Éditions LA PORTE.

Île
Idée rebelle
Solidifiée.

   Solitude et musique ne sont plus qu'un seul mot.

  Clin d'œil en thaï de Wichuta Lohityotin.  

«Tout est dit. Avec une grande sobriété, Guénane dit des choses simples et denses; l'effet poétique se prolonge longtemps au-delà des mots...» Yann Lukas, Ouest-France, 12 septembre 2001.

 

2000

Fenêtres.  2000, Éditions LA PORTE.

Être poète
C'est percer une fenêtre
Quand le mur n'en a pas.

 

Poing d'Ombre.  2000, Éditions Rougerie (87330 Mortemart).

Tout poème vous invite
A fuguer en vous-même
Ce gouffre où personne
Ne vous coupe la parole.

«Textes sans concession, vers implacables de lucidité qui vous laisse KO debout. La poésie de Poing d'Ombre est forte, énergique, dure…» Yves Loisel, Le Télégramme, 8 novembre 2000.

«Guénane reste un poète compréhensible, chose rare en ces temps de poésie obscure, elle a aussi le sens de la formule qui touche:
- D'où venez-vous?
- De moi-même.» 
Yann Lukas, Ouest France, 4 janvier 2001.

 

1999

Île.  1999, Éditions LA PORTE (Poésie en Voyage, au mini-format 10x15, couverture ivoire)

En tout abus d'espace
Un peu de mort frissonne.

«... un mini-recueil à la couverture ivoire qui ouvre sur un grand pan d'azur et d'embruns.»  Eliane Biedermann, revue Hélices.

1997

Les Yeux d'Argos.  1997, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

A force d'avoir perdu la parole
De nicher dans l'éternité des mots
La poésie s'étonne
De sa propre voix.

«Dans les Yeux d'Argos, Guénane nous invite à une célébration des mots et de l'écriture. Célébration? Le terme est peut-être trop religieux pour décrire le corps à corps de cette femme avec le langage. Sa pensée est directe, l'expression rapide, violente aussi, sans concession...» Yves Loisel, Le Télégramme, 11 février 1998.

1993

Un Chat d'Encre Noire.  1993, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

Apprivoise-t-on une femme
un chat
un sursaut?

 

  Bois peint de  Ricardo Migliorisi, pour Un Chat d'Encre Noire.

1991

Retour.  1991, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

Nostalgie histoire d'erreurs
à qui la mer offre une couleur
à réinventer toujours.

Le plaisir unique
de ne pas attendre de réponse.

 

1986

Silence Sud.  1986, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

Se taire n'est pas silence
c'est le début de la mue.

La fidélité est toute de silence.
Les femmes apprennent le métier
à tisser le silence.

 

1976

Nordeste.  1976, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

Qui a tué qui a bu
le fleuve?

 

Assaillir
    ou
se consumer.

Quem matou quem tragou
 o rio?



Assaltar
     o
consumir-se.

   

Virgulino Lampião, cangaceiro,
12 février 1900- 28 juillet 1938.

 

1974

Mais, Ailleurs.  1974, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

Jamais un aveu ne sera
plus précis qu'un départ.

L'illusion, cette petite cravache...

 

1971

Stries.  1971, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

Plus que l'instant
l'instance
qui nous burine.

Ne pas toujours être de passage.

 

1969

Résurgences.  1969, Éditions Rougerie (87330 Mortemart)

 

Les souhaits empaillent la réalité.

Ta généalogie
c'est ton regard.

C'était juste après l'enfance
quand les souvenirs ont l'âge de l'instant
c'était une lumière tendre à traverser.
 

Brière, 1974, de Robert Watbot (1942-1998), pour Résurgences.

 

Écouter aussi:

« DES RIMES…DERAPE ! » par la Compagnie Rouge Malice, sous la distribution nationale « Au Merle Moqueur » avec le soutien label Enfance et Musique-Marc Caillard.  Mai 04.
Un travail de 18 mois avec des enfants, des adolescents et des professionnels.
Explorations vocales, mystère de la poésie et musiques métissées.
«Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas.  C’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.»  Sénèque.

Conception artistique : Annick Meschinet..
39,bis rue Edmond Chapuis. 39570 Montmorot.
Tel. 03.84.24.86.89.

Consulter aussi:

Voix et Visage, Rencontres avec 32 écrivains de Bretagne, Yves Loisel, Coop Breizh - 2000.

Poésie de Bretagne Aujourd’hui; Revue la Barbacane, 2002.

Anthologie Sauvage; revue Spered Gouez, 2003.

Edition argentine bilingue, VOX, 2009.

Poesía francesa de la región de Bretana - Selección de Chantal Bideau - 2009.
Association Travesías
Chantal Bideau
2, rue Hippolyte Lucas 
35000 Rennes
06 63 99 22 46
contact@chantal-bideau.fr
http://www.chantal-bideau.fr

 

Consulter Les Carnets d'Eucharis N° 3 de Nathalie Riera

                SOMMAIRE

                                  Tahar Bekri
                                  Amelia Rosselli
                                  Cristina Campo
                                  Anne Slacik
                                  Antonio Porchia
                                  Guénane Cade
                                  Roberto Mussapi
                                  Ile Eniger


                                  La Pensée de Midi
                                  Le Bruit du temps, éditions

C'est beau comme...
un chien et le ciel seuls avec leurs reflets sur l'estran d' Erdeven.

Liens:

 

Le Printemps des Poètes  (Banque de données du répertoire poétique contemporain).

Consulter: la POETHEQUE à Guénane Cade ;  

Hélices Poésie

 

Anthologie subjective, Guy Allix, poète.

 

Poètes de Bretagne, photographies Yann Le Neveu.

Gilles Bizien, peintre poète ou l'inverse.